Source : La commande publique comporte 85% de risques nécessitant une correction immédiate

Une analyse du cycle des commandes publiques a révélé l’existence de 41 risques menaçant les phases d'exécution des marchés publics, a déclaré aujourd’hui mardi 13 mai courant, la présidente de l'Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP), Khadija Mint Bouka.

85% de ces risques doivent être traités d’urgence et faire l’objet de mesures immédiates, a ajouté Mint Bouka.

Khadija a fait ces déclarations à l’occasion d’un atelier organisé par l’ARMP en partenariat avec l’Inspection Générale de l’Etat (IGE).

Ces risques sont d'ordre juridique, financier, technique, social et environnemental et pourraient entraîner une augmentation des coûts, un retard d'achèvement, une baisse de la qualité des projets et même saper la confiance des citoyens dans le travail réalisé, a-t-elle indiqué.

Elle a insisté par ailleurs sur la nécessité d’intégrer des mécanismes d’évaluation des risques à chaque étape du processus de passation des marchés publics et d’adopter des approches préventives pour éviter d’éventuels disfonctionnements, tout en classant les risques en fonction de leur nature, de leur probabilité d’occurrence et de leur niveau de contrôle.

Essahraa