L’IA créera d’ici 2025, 97 millions de nouveaux emplois et en remplacera 85 millions d’autres.

J’ai eu l’honneur de prendre récemment la parole lors de la table ronde sur « L’intelligence artificielle et son impact sur le marché du travail », organisée par Passport AI.

Aux côtés d’experts techniques de premier plan, j’ai apporté une perspective économique à cette conversation cruciale sur la façon dont l’IA remodèle les industries et le marché du travail.

 

Nous sommes au seuil d’une nouvelle ère. L’IA n’est pas seulement une technologie, c’est une force de transformation, faisant écho à l’idée de « destruction créatrice » de Joseph Schumpeter : où les anciennes structures cèdent la place à de nouvelles.

 

Les chiffres parlent d’eux-mêmes :

 Selon PwC, l’IA pourrait ajouter 15,7 billions de dollars à l’économie mondiale d’ici 2030, soit plus que le PIB actuel de la Chine et de l’Inde réunis.

 Le World Economic Forum prévoit que d’ici 2025, l’IA créera 97 millions de nouveaux emplois et en remplacera 85 millions d’autres.

 

Cette dualité met en évidence le caractère disruptif mais prometteur de l’IA : un défi d’un côté, et des opportunités sans précédent de l’autre.

 

Mais la clé réside dans l’adaptation :

 • Pour les particuliers : adopter l’apprentissage continu, la flexibilité et de nouvelles compétences.

 • Pour les entreprises : repenser les modèles pour intégrer et capitaliser sur l’IA.

 • Pour les décideurs politiques : se préparer non seulement aux « emplois du futur », mais aussi donner aux professionnels et aux étudiants les moyens de devenir des pionniers de cette nouvelle ère.

 

L’avenir du travail sera défini par la collaboration homme-machine, où l’innovation, la créativité et la vision stratégique sont centrales.

 

La question n’est pas de savoir si l’IA transformera nos économies, mais dans quelle mesure nous sommes prêts à façonner cette transformation.

 

Sidi Mohamed Dhaker