La première pierre du projet d’approvisionnement en eau potable à partir du fleuve Sénégal de la ville Kiffa, la capitale de la wilaya de l’Assaba a eu lieu aujourd’hui dimanche 14 décembre courant, depuis la localité de “Toueimirt Voullane”, au sud de la ville de Kiffa.
La présentation détaillée faite au cours de la cérémonie de pose de la première pierre supervisée par le Président Ghazouani en personne, a porté sur les composantes de ce projet, son coût financier, le nombre de bénéficiaires, la durée de la période d’exécution et les procédures suivies pour que sa mise en œuvre soit conforme aux conditions spécifiées dans le cahier des charges.
Il a été procédé par la suiteà la pose de la première pierre du projet, dévoilant la plaque commémorative marquant le début de sa mise en œuvre.
Dans son discours à cette occasion, la ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Mme Amal mint Maouloud, a inscrit cet événement dans le cadre du lancement du projet d’approvisionnement en eau potable de la ville de Kiffa et plusieurs villes et villages voisins, soulignant l’impact positif direct de ce projet sur la vie des citoyens.
Le projet constitue une réalisation stratégique en matière de développement, incarnant l’ampleur de l’ambition nationale et la volonté sincère de transformer les défis en opportunités’’, a-t-elle souligné, affirmant qu’une fois les travaux achevés, l’eau potable coulera à travers plus de 780 kilomètres de canalisations, depuis le fleuve Sénégal, pour alimenter des dizaines de villes et villages, de Kouré à Sélibabi, et de Hassi Chegar à Kiffa, en passant par Kankoussa.
Toujours selon elle, ce projet gigantesque était attendu depuis longtemps par les habitants de la ville de Kiffa et de ses environs, en raison de la rareté des ressources en eau dans la région avant qu’il ne se concrétise aujourd’hui dans le cadre d’une vision gouvernementale garantissant l’équité dans l’accès aux services de base.
Elle a ajouté que ‘’le coût du projet, qui dépasse les 300 millions de dollars américains, a été mobilisé grâce à la contribution de six fonds de financement arabes, islamiques et internationaux, soulignant que le projet permettra, une fois achevé, de fournir de l’eau potable à plus de 180 000 citoyens, ce qui contribuera à une transformation économique et sociale dans cette région.
Mint Maouloud a salué le soutien des partenaires au développement, des fonds et institutions de financement arabes, islamiques et internationaux, louant le rôle joué par la diplomatie nationale dans le renforcement de la confiance et l’attraction de financements pour de tels projets structurels.
Elle a, enfin, réitéré l’engagement du gouvernement mauritanien à poursuivre la mise en œuvre des grands projets visant à améliorer l’accès à l’eau et aux services de base,.
Le Fonds saoudien pour le développement contribue à ce projet par un prêt de développement concessionnel d’une valeur de (100 millions de dollars), soit représente plus de 30% du montant total du financement du projet, qui s’élève à 317 millions de dollars, soulignant que ce projet incarne le partenariat de développement étroit qui dure depuis plus de 45 ans entre le Fonds et la Mauritanie