Les 30 personnes citées dernièrement dans le rapport de la Cour des Comptes font face à des mesures administratives et une suite judiciaire, a déclaré hier le Porte-parole du Gouvernement Houssein Meddou.
Les suspects ont été formellement identifiés aussi bien par leur hiérarchie que par la Cour elle-même, a souligné le porte-parole du gouvernement.
Il n y a eu aucun traitement de faveur, a insisté Meddou, selon lequel, le gouvernement tient fermement au respect de la séparation des pouvoirs et l’indépendance de la justice.
Enfin, le ministre a rappelé que les 30 personnes citées dans le rapport de la Cour des Comptes, et qui font face à des mesures administratives et une suite judiciaire, ont été formellement identifiées aussi par leur hiérarchie que par la Cour elle-même. D’après lui, il n y a eu aucun traitement de faveur, soulignant que le gouvernement tient à respecter la séparation des pouvoirs et l’indépendance de la justice.
Le Conseil des ministres avait décidé le 21 octobre passé, une vague de sanctions spectaculaires, dix jours après la publication du rapport de la Cour des comptes 2022-2023 qui pointait des malversations à plusieurs niveaux de l'administration du pays, rappelle-t-on.
Ledit document pointait des dysfonctionnements dans des secteurs clés de l'économie mauritanienne comme la santé, le pétrole, l'énergie, et dans des sociétés nationales comme la Somelec, qui gère l'électricité, ou Taazour, qui s'occupe des questions sociales et de solidarité.
Le président Ghazouani avait prévenu : « aucune personne, quelle que soit sa position, n'échappera à la sanction ».
Des assurances qui viennent d’être réitérées hier par le Porte-parole du Gouvernement.
 
        
     
 
 
 
 
